Indira Baboke, chanteuse gospel a présenté son album Souffle nouveau au cours d’un point de presse ce mercredi 11 novembre 2020 à Yaoundé. Cet album est le signe d’une maturité vocale acquise au cours des années.
Critiques acerbes, railleries et moqueries n’ont pas réussi à éteindre la passion musicale de la jeune Indira Baboke. L’artiste gospel a choisi d’aller de l’avant en s’offrant les services d’un coach vocal. Le résultat est perceptible dans son album SOUFFLE NOUVEAU. Cet album de 18 titres est l’expression de sa maturité vocale. C’est le signe d’une nouvelle INDIRA. Celle qui a plus de présence vocale d’un point de vue technique. Celle qui affirme son identité de chanteuse gospel ouverte au monde.
SOUFFLE NOUVEAU s’inscrit dans une dynamique de renaissance. Indira que l’on a connu à ses 9 ans n’est plus la même 10 ans après. Elle prouve aux oreilles des mélomanes puristes qu’elle a grandi, physiologiquement, psychologiquement et musicalement. Une croissance effectuée au fil des quatre albums qu’elle enregistre à son actif Quelle joie immense (2009), Consécration (2012), Le surnaturelle (2018) et tout récemment Souffle nouveau (2020). Cette dernière sortie flirte entre des rythmes musicaux divers. Gospel pure, musique urbaine, Bikutsi et Makossa participent à la richesse de cette galette musicale. Les fans de trap music sont servis dans les titres Je veux te louer (15), Il n’y a pas deux (11), Demain (13) ; Dieu soit loué (14) ; Haineux (17) Il est là (18).
Dans sa dynamique de magnifier les merveilles du Divin Indira n’hésite pas à adresser des chants de louanges au Très Haut. Emmène-moi (01) ; Je t’aime Seigneur (02) ; Je laisse tout à Dieu (04) ; Répond (03); Clap for Jesus (05) ; Souffle nouveau (06) ; C’est toi qui donne ; Saint Esprit (16), des hymnes d’adoration essence même du gospel. La princesse de Jésus se dévoile sous un autre jour à la grande surprise des mélomanes. Elle a fait honneur à la tendance du moment, le Mbolé, ce rythme musical sorti des tréfonds du quartier Nkoldongo à Yaoundé. C’est toi qui donne (09) est une ode à la conversion des « Awasheurs », « don’man », « kayaman ». La fille du pasteure Cressence Baboke explore également le Bikutsi Diagnostic (08) et le Makossa Dis-moi je t’aime (07).