Le rappeur camerounais Juddah présente au public son titre « Moan Eton« . Une galette musicale qui met en avant la culture profonde propre au Cameroun.
« Moan Eton » en langue eton veut tout simplement dire ‘Enfant Eton », mieux encore enfant du Cameroun. Cet artiste marque son appartenance au peuple Eton, l’une des 25O tribus que compte le Cameroun. Si Juddah était Bassa’a ou d’une autre tribu, le titre aurait pu être »Moan Bassa’a »; Moan Bamoun » et bien d’autre. La chanson ambitionne de célébrer les cultures camerounaises. Pour ce faire, le rappeur tante de briser les divergences linguistiques observées autour de l’opposition entre les francophones et les anglophones. Une opposition qui a plongé le Cameroun dans une crise socio-politique qui penne à s’estomper. Juddah passe un message fort évocateur dans ce projet musical de 3’55. Le Cameroun est doté d’une incroyable richesse et diversité culturelles. Chaque Camerounais doit être fier d’appartenir à une culture ancestrale; il doit la défendre. Cela passe par l’utilisation et la mise en valeur de sa langue locale.
L’artiste s’exprime fièrement en sa langue propre aux ressortissants du Centre Cameroun. « Je suis Eton et Camerounais, et non francophone et camerounais. Francophone et anglophone ne sont pas des nationalités. » Dixit ce camerounais fier de l’être.
Juddah est très connu dans l’univers hip-hop camerounais. La musique n’est pas son seul moyen d’expression artistique. Il fait de la poésie dans laquelle il laisse libre court à sa pensée philosophique. Son atout majeur est qu’il illustre lui-même ses textes. Vous l’avez surement deviné, le poète fait aussi de la peinture. C’est un graphiste de production de formation.
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