Dans son récit autobiographique de 19 chapitres intitulé, Mes confessions anonymes, Irène Fernande Ekouta nous parle d’amour, de dépendance affective. Elle raconte ce processus si pénible et long qui lui a permis de sortir des griffes d’un pervers narcissique.
Dans le premier chapitre : les apparences trompeuses, l’autrice fait part du désir de fonder une famille :
« D’ici quelques mois, je serai enfin épouse et je ferai de beaux petits bébés mon adorable mari qui rentrerait tous les soirs posés ses lèvres sur mon front en guise de petite piqûre de rappel de son engagement à m’aimer, à me respecter et à me rester fidèle jusqu’à la fin de ses jours. » P. 9
Par la suite, l’amour tant rêvé et imaginé devient un supplice. Elle qui l’avait placé sur un piédestal se retrouve dans une chute aussi douloureuse que fatale. Elle qui tenait tellement à le conserver a préféré vivre avec ce qu’on lui offrait :
« Sa parole est évangile, parce qu’en réalité, le dépendant affectif a peur du conflit, a peur d’heurter l’être idéalisé […] Tout ce qui arrive de négatif au sein du couple est la faute du dépendant. » P. 32
Mes confessions anonymes guide pour sortir sous l’emprise d’un pervers narcissique
Par amour, l’on est prêt à tout ! L’on n’est prêt à se plier à toutes les exigences de son compagnon, à s’oublier soi-même, à faire passer les désirs de l’autre avant les siens. On se lance alors dans un engrenage sans fin de peur, de doute, d’une mauvaise estime de soi. Irène Fernande Ekouta a décidé de partager son expérience dans le but de conscientiser sur l’impact mental, sociale et psychologique que peut avoir un pervers narcissique dans une vie.
Nous vivons dans une société ou les pensées et les valeurs sont parfois déconstruites de la réalité, dans une société ou réussir sa vie c’est se trouver un homme, se marier, avoir des enfants, une merveilleuse famille, au point de se sacrifier soi-même et de se plier aux exigences de l’autre par amour. Des exigences parfois égoïstes dépourvues d’humanité :
« J’avais du mal dire que cet homme que j’aimais si fort malgré ses défauts, pouvait profiter autant de mes faiblesses pour m’assener des coups pareils. J’avais l’impression que m’humilier de la sorte le grandissait et me faisait davantage douter de moi ». P.56
Lire Irène Fernande Ekouta c’est aller à la rencontre de soi-même,

Lire Irène Fernande Ekouta c’est aller à la rencontre de soi-même,
Même malgré les multiples signaux d’alarme, on s’accroche en espérant que le lendemain soit meilleur, on lui trouve des excuses, toute occasion de se libérer ou de fuir est tout de suite repoussée. Comme l’adage le dit : après la pluie vient le beau temps. Il a fallu qu’elle trouve du courage, il a fallu qu’elle le recherche par tous les moyens. Elle a osé en parler, elle s’est libérée et s’est autorisée à « vivre » :
« L’amour de cet homme ne blâme pas. Son amour choisit d’apprécier les efforts, pas les échecs. Son amour s’investit dans le moindre de mes souffles sans m’étouffer. Comment m’en passer ? » P.114
Mes confessions anonymes d’Irène Fernande Ekouta, un livre à la rencontre de soi-même, où : « votre bonheur n’est pas négociable. Le respect que vous donnez, exigez-le en retour ».
Inès Raphaëlle AMOUGOU
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